Les techniques de plus en plus pointues sont à la carte des instituts esthétiques nouvelle génération
Aux États-Unis, booker un soin de médecine esthétique ou de cosméceutique (contraction de « cosmétique » et « pharmaceutique » désignant des soins aux actifs hautement dosés) comme un rendez-vous chez le coiffeur est depuis plusieurs années un réflexe totalement décomplexé : les lieux du genre, au style concept-store, sont légion et ont pignon sur rue. En France, avant le confinement, on prenait rendez-vous pour une séance de toxine botulique ou un peeling dans le cabinet d'un chirurgien esthétique ou dans un centre esthétique confidentiel, installé dans un beau quartier.
Au sortir de la pandémie, un constat s'impose : les instituts de beauté traditionnels, très féminisés, proposent des soins cosmétiques aux pouvoirs limités, la chirurgie esthétique est une option souvent trop radicale, coûteuse et parfois douloureuse, et la médecine esthétique, entre deux, est souvent méconnue, chère, impersonnelle et élitiste. Les réponses françaises sont longtemps restées très conservatrices face à des demandes qui ont beaucoup évolué (gommer les rides, taches et poches, redessiner l'ovale du visage, booster son éclat…). De nouveaux centres esthétiques ont alors ouvert leurs portes, cultivant une ambiance décontractée loin des codes du genre pour inciter à sauter le pas du premier acte et corriger en quelques séances un grand nombre de problématiques de peau grâce à des technologies de pointe. Exemple en trois adresses parisiennes.
Estheclinic, pionnier du genre
Alors médecin esthétique, Gérard Boutboul a développé lui-même il y a vingt ans des appareils de soins technologiques sans douleur, pour garantir la sécurité et l’efficacité immédiate de ses protocoles. Quand sa fille le rejoint dans l’aventure en 2010, elle imagine des centres esthétiques à la fois modernes, haut de gamme et conviviaux, dont les soins visage et corps non invasifs débutent toujours par un diagnostic personnalisé. La marque est présente aujourd’hui à Paris, Marseille, Cannes, Bordeaux et en Asie. Parmi les soins stars : la radiofréquence – une émission d’ondes électromagnétiques à très haute fréquence produisant de la chaleur en profondeur pour stimuler la production de collagène – est la réponse anti-âge par excellence avec son effet liftant et repulpant immédiat et à long terme. Stimulant la régénération cellulaire, la photomodulation par LED, apporte différents bénéfices – coup d’éclat, anti-acné, anti-âge, cicatrisant… – selon la lumière utilisée. En trente minutes chrono, l’Aquafacial allie nettoyage profond, hydradermabrasion, peeling doux et hydratation intense, pour atténuer les ridules à l’aide d’une nouvelle machine : une technologie d’aspiration des impuretés en vortex, doublée d’une infusion d’acide lactique, salicylique puis hyaluronique. Pour le corps, à côté de l’épilation à la lumière pulsée sans douleur avec la dernière technologie No Pain System, la marque propose un étonnant protocole minceur combinant une ventouse vacuum, qui « décolle » les tissus, et la radiofréquence, qui accélère l’élimination des graisses et raffermit la peau.
Estheclinic. 21, rue des Jeûneurs (2e), 5, rue François Ponsard (16e) et, prochainement, 65, rue de Miromesnil (8e). 70 € la séance de photomodulation par LED, 130 € la séance de radiofréquence et 150 € la séance d’Aquafacial.
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